Présente sur tout le parcours, depuis les ruisseaux de montagne où
elle ne dépasse guère 20cm jusqu'aux grandes plages en aval
de Tardets où des spécimens de plus de 50cm peuvent réserver
une grosse surprise !
La reproduction naturelle est complétée par des alevinages de
truitelles issues des piscicultures de l'INRA, à partir de truites
de souche pyrénéenne.
Une étude par scalimétrie de la croissance des truites montre
que le Saison est un secteur de forte croissance :
En savoir plus...
Taille moyenne suivant l'âge | 1 an |
2 ans |
3 ans |
4 ans |
5 ans |
Saison et bas Aphoura | 10.9cm |
21.6cm |
28cm |
31.9cm |
36.7cm |
Larrau et Ste Engrâce | 9cm |
16.9cm |
21.4cm |
24cm |
Sa présence est "accidentelle" mais chaque année,
quelques géniteurs s'échappent des piscicultures et dévalent
jusqu'à Tardets voire plus bas. Elles sont en général
capturées rapidement mais certaines parviennent à survivre,
se refont une santé, et procurent de belles bagarres aux pêcheurs.
Profitant
de la mise en conformité des barrages d'aval, quelques truites de mer
remontent jusqu'à Tardets, procurant une belle surprise au pêcheur
chanceux... détenteur du timbre migrateur !
Génétiquement identique à notre fario, elle n'en est
qu'une forme migratrice. On la reconnaîtra plus facilement à
sa robe argentée marquée de points en forme de croix, lorsqu'elle
vient d'arriver dans la rivière, plus massive, les nageoires et la
caudale plus fortes. Elle brunit à mesure qu'elle se rapproche de
la période du frai (décembre-janvier). A la différence
du saumon, une bonne partie des géniteurs retourne en mer pour deux
ou trois ans. Les jeunes truites vivent quelques années en rivière
puis leur robe devient argentée (smoltification) et elles dévalent.
Après la mise en conformité des barrages d'aval, des empoissonnements
en tacons ont été réalisés sur le Saison. On note
maintenant chaque année, des remontées de géniteurs jusqu'en
amont de Tardets et les prises de "tocans" comme on les appelle
ici, sont parfois plus nombreuses qu'on ne le souhaiterait !
Attention,
pour un pêcheur non averti, certains tacons ressemblent fortement à
une truite !
Il arrive aussi parfois qu'un pêcheur de truites accroche un de ces
grands saumons... sur 12/100 !
Mais bien que la pêche en soit permise en aval du pont d'Ossas, on voit
peu de saumoniers sur notre secteur.
Quizz "Tocan ou truite?"
Très présents dans le gave jusqu'à Tardets et dans les
ruisseaux du bas.
Les vairons font le régal des jeunes pêcheurs... et des truites
! Les amateurs de friture de goujon profiteront des eaux teintées d'une
fin de crue.
Ces deux poissons frayent en mai/juin mais leur pêche est autorisée
pendant toute la saison en première catégorie.
(photo : educ.csmv.qc.ca)
Néanmoins, pour le goujon, qui, par le passé, a eu des périodes
de fermeture au moment du frai, il est bon de consulter les arrêtés
annuels. Ce petit poisson est révélateur d'une bonne qualité
de l'eau.
(photo : wikipedia)
Eux aussi font le régal des truites... mais pas celui du pêcheur
puisque leur pêche est interdite, ainsi que leur utilisation en tant
que vif. Discrets, ils vivent sous les galets et ne mordent que rarement.
(photos : wikipedia)
Autrefois
très abondante, elle est en forte régression et sa pêche
depuis quelques années est de plus en plus restrictive.
Poisson actif surtout la nuit ou par eaux fortement teintées, elle
a été longtemps pêchée aux lignes de fond eschées
d'un ver ou d'un vairon... puis cette pêche ayant été
interdite, à la ligne posée mais après le coucher du
soleil, jusqu'à minuit. De nouvelles restrictions ont interdit la pêche
de nuit, ne laissant plus que la possibilité de profiter des eaux troubles
des crues.
La pêche de la civelle, qui reste malheureusement permise, et le braconnage
de celle-ci, ne sont pas sans conséquence !
L'anguille "jaune" passe une dizaine d'années
en rivière puis entame sa dévalaison vers la mer. A ce moment,
elle devient "argentée" (sa pêche est alors interdite).
Celles qui parviennent à la mer vont jusqu'au large des Bermudes où
elles pondent et meurent. Les larves, portées par le Gulfstream, reviendront
vers le littoral et les civelles fréquenteront les estuaires et bras
côtiers puis remonteront en majorité dans les rivières.
(photo : wikipedia)
Autrefois
absent en amont du barrage de Chéraute, l'aménagement d'échelle
à poisson a permis la remontée des poissons : saumons, truites
de mer... et barbeaux. Même s'ils restent assez rares en amont de Tardets,
ils semblent assez bien implantés sur Ossas.
(photo : monde-animal.fr)
Rare
sur le gave, on le trouve principalement sur le ruisseau de Camou, aux eaux
plus chaudes.
(photo : acnm.free.fr)
Pour
les scientifiques, ce ne sont pas des "poissons" (absence de mâchoires,
de colonne vertébrale...).
Une espèce sédentaire, la lamproie de Planer (10-15cm) et deux
espèces anadromes, qui remontent pour frayer de mai à juillet,
la lamproie fluviatile (25-40cm) et la lamproie maritime (50-100cm). Leur
pêche est interdite.
Plus couramment encore que les saumons, les géniteurs meurent après
la fraie.
Seule, la petite lamproie de Planer (ci-contre) peut se rencontrer sur nos
parcours.
(photo : guillaume.doucet.free.fr)
Présente
partout autrefois, l'écrevisse à pattes blanches ne se trouve plus guère que dans de rares ruisseaux.
Sa pêche est interdite depuis plusieurs années. (photo :
parc-vosges-nord.fr)
Pour en savoir plus.
Tentative
d'implantation lancée en décembre 2020 avec un lâcher
de 3500 alevins (0+ et 1+) entre la jonction et Tardets.
Salmonidé pouvant atteindre 50cm en 4 ou 5 ans, il aime les eaux vives et
fraîches. Se nourrit de mollusques, crustacés et insectes. La reproduction
débute en mars-avril, sur des frayères juste en amont de radiers.
Bien entendu, sa pêche est interdite quelle que soit sa taille !
Pour en savoir
plus.
(Photo: federation-peche-allier.fr)
--- etc ----- eta beste ----- et coetera !....